• Cet évènement se présente sous la forme d'une multiplicité d'actions associant l'activité physique et sportive à des actions de prévention portées pour la santé. Aboutissement d'un projet de classe, d'école ou d'établissement, ces actions concrétisent la volonté d'agir sur la promotion des activités physiques et sportives ouvertes à tous et d'agir pour une éducation à la santé de plus en plus nécessaire.

    L'objectif est de mobiliser, au même moment et dans des lieux différents, un maximum d’enfants scolarisés dans le premier et le second degré.

     

    Opération "Marche pour ta Santé"

    Aujourd'hui 21 Novembre 2017 toutes les Classes Préparatoires de l'école Namaha 2, dont la CP Tiare où se trouve Noé, ont marché pendant plusieurs kilomètres pour se rendre aux canons de Farepiti. Un parcours glissant jusqu'au sommet, mais dans une bonne humeur générale où chacun, petit comme grand, a su à son rythme accomplir l'effort pour le bien être!

     

    Opération "Marche pour ta Santé"

    Un peu d'Histoire.

    Le 7 décembre 1941, la base navale de Pearl Harbor, aux îles Hawaï, est attaquée par l'aviation japonaise. Ce coup porté par surprise inflige de très lourdes pertes aux forces navales et aériennes américaines. L'effet psychologique sur le peuple américain est violent. Théodore Roosevelt signe des pactes d'alliance avec les pays menacés par l'Allemagne et le Japon. Les États-Unis entrent dans une phase décisive de la Seconde Guerre mondiale.

    L'Amérique tente de protéger l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui sont les bastions alliés du Pacifique Sud. Quinze jours après le raid japonais sur Pearl Harbor, l'état major américain étudie « le problème d'une base de ravitaillement dans le Pacifique Sud, du côté des Marquises, des îles de la Société ou des îles Cook ».

    En décembre 1941, l'île de Bora-Bora est choisie comme base arrière. Elle sert de dépôt d'essence, de base d'hydravions... Nom de code de l'opération : Bobcat. Les opérations menées conjointement par la marine et l'armée de terre.

    Le 17 février 1942, le déploiement américain sur l'île de Bora est impressionnant. Alors que l'île ne compte que 1200 habitants, 4450 soldats, 178 officiers et l'amiral Turner (chef de l'opération) débarquent des 2 croiseurs, 2 destroyers, 4 cargos, 2 transporteurs partis un mois plus tôt de Caroline du Nord.

                 

    Construction de la piste                                                                      Canons qui ne serviront pas

    L'armada entreprend immédiatement des travaux de captage et conduction d'eau, la construction de route de ceinture, des quais et une piste d'atterrissage. Sur tous les points stratégiques fleurissent des batteries de canons (8 canons de 7 pouces et des batteries antiaériennes). Cette petite île de 9 km de long sur 4 km de large parvient à approvisionner 193 navires. Mille deux cents navires y ont été déchargés et chargés, ce qui représente 50000 tonnes de fret. L'activité de la base américaine s'est maintenue cinq ans, au cours desquels on a pu recenser le passage de vingt mille personnes en provenance des navires américains. L'ensemble de la base est opérationnelle le 5 avril 1943, mais entretemps le front s'est fixé aux Philippines et dans les Vanuatu.

    C'est une chance, les Japonais ne s'en prendront jamais à Bora. Et pour tout vous dire, certaines îles parmi les 118 petits mondes de Polynésie n'auront pas la moindre information concernant cette guerre. Les habitants des atolls les plus reculés des Tuamotu apprirent un certain jour de 1945 la fin de la guerre, et du coup furent au courant qu'une guerre avait éclaté.

    Quel déploiement d'énergie! Était-ce bien utile? Les Américains font avec l'opération Bobcat leurs premières armes. Les erreurs commises ainsi que les difficultés rencontrées permettent aux États-Unis d'en tirer des conclusions exploitables en d'autres lieux. Ainsi, l'utilisation de Guam, en 1944, par les forces américaines, sera efficace grâce à la leçon donnée par la petite base de Bora Bora.

     

    Nous savons que l'Histoire est exploitée par les Politiques. Regardez ce qu'on lit dans les rapports d'assemblée polynésienne : "Il faut insister sur le fait que l'administration commit une grande erreur, lors du départ définitif des Américains, le 2 juin 1946, en ne rachetant pas, pour une somme ridicule, l'énorme stock de matériel que les Américains étaient prêts à céder. Et la population de Bora Bora dut assister à ce spectacle navrant : des tonnes et des tonnes de matériel (toutes les infrastructures démontables de la base) furent jetées au lagon par les soldats. Quant à la base elle-même, elle fut laissée à l'abandon. Que de gâchis ! Et l'absurdité devint totale, criminelle même, lorsque le système de captation et de distribution d'eau et la centrale électrique furent abandonnés, alors que les habitants de Bora Bora auraient pu, grâce à ces installations, vivre mieux sans qu'il en coûte beaucoup aux finances des Établissements Français de l'Océanie".

     Cette remarque, en bonne place dans les pages de l'Assemblée de la Polynésie, n'est pas anodine, dans un contexte où l'Histoire polynésienne est arrangée au goût des uns et des autres, selon que la couleur soit à l'indépendantisme ou à l'autonomisme. Mais que pensent les habitants, ceux qui ont vu leur île métamorphosée en l'espace de cinq ans?

    En général, ils ne sont pas si sévères envers l'état français et ne sont pas enclins à lui jeter la pierre. Lorsque les États-Unis décidèrent de s'installer dans l'île, ils disposèrent des terres des insulaires, sans pour autant leur demander leur avis, sans le moindre respect ou dédommagement pour les propriétaires fonciers. Qu'avaient-ils apporté sinon plus de pollution dans un atoll qui jusque-là vivait paisiblement? On peut croire qu'en dédommagement de l'accueil généreux des habitants, ils auraient pu offrir les quelques "trésors de guerre utiles", plutôt que de les "jeter au lagon". Au final, ils laisseront , les habitants désœuvrés face à une nature appauvrie par une surpopulation externe et impuissants devant les tonnes de détritus de l'armée que lentement la forêt ensevelit afin de cacher la honte de la rouille. Et que dire des déchets engloutis sous la surface du lagon, invisibles à l’œil et que pourtant la nature ne parviendra jamais à digérer?

     

    Sur ce constat, plutôt que de payer les Américains pour disposer d'un matériel de guerre, dont personne à des milliers de milles à la ronde n'avait d'usage, les Polynésiens auraient été en droit, comme ce fut le cas récemment dans les bases de Vieques et de Culébra près de Puerto Rico, d'exiger que les États-Unis d'Amérique nettoient, à leur frais, toute trace de leur passage. Le seul vestige utile de cette incursion à Bora est l'aéroport. Ce fut longtemps, pour toute la Polynésie, la seule piste d'atterrissage capable d'accueillir des gros porteurs. Les touristes étaient par la suite acheminés en hydravion ou par bateaux vers les autres îles.

    Quant aux canons, ils ont été récemment repeints, et "mis en valeur". Il est dommage que des tags "non artistiques" s'ajoutent à la peinture antirouille.

    Pour finir, voici ce qu'on peut  lire dans la presse de ces derniers jours:

    9 obus américains dans la passe de Bora Bora

    INFO TNTV - Trouvées par des plongeurs, les bombes vont être déplacées par la marine qui va les faire exploser au large.

    Crédit Tahiti Nui Télévision

     "Drôle de surprise pour un groupe de plongeurs il y a quelques semaines. Neuf obus à une quinzaine de mètres  de fond dans la passe de Bora Bora. Visiblement, il s’agirait d’obus non tirés – aucune rayure n’est visible sur les projectiles –datant de la deuxième Guerre Mondiale et dont les militaires américains se seraient débarrassés à cet endroit.

     Alertée, la marine va organiser une opération assez complexe pour nettoyer la passe de ces dangereux objets.
    Celle-ci va consister pour les plongeurs démineurs à glisser sous les obus un filet. Ce dernier sera ensuite suspendu à une sorte de bulle que l’on gonfle pour faire remonter le chargement de quelques centimètres. Une fois suspendus en pleine eau les obus seront tractés au large à deux miles nautiques de la passe, environ quatre kilomètres. Il suffira ensuite aux démineurs d’équiper les obus d’un explosif et de les faire sauter à une vingtaine de mètres de profondeur. "Une explosion quasi invisible depuis la surface", explique un spécialiste.

    Et pas d’inquiétude pour la faune qui pourrait se trouver à proximité – et notamment les baleines – les militaires procéderont à ce que l’on appelle des mesures d’effarouchement : des mini explosions sans danger afin de faire fuir les poissons et les mammifères marins." R


     


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  • Le permis plaisance option côtière est obligatoire pour conduire un bateau de plaisance à moteur en mer. Les épreuves de ce permis se composent d'une partie théorique et d'une partie pratique. Cette partie pratique doit être réalisée dans un établissement agréé. Un permis n'est pas nécessaire en revanche pour piloter un voilier en mer.

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    Règles de barre du RIPAM (Règlement international pour prévenir les abordages en mer), règles de priorité, les sons de manœuvre en mer et dans un chenal, les feux de nuit des navires, les règles de priorité entre navires, le balisage des plages et des côtes, les marques et les cardinales, les catégories de navigation et de conception, les pictogrammes, l'échelle de Beaufort, les feux, les signaux et les règles de sécurité sont ce qui constitue le code maritime. L'avantage quand on part de zéro est que la marge de progression est évidente!

    Pour ce qui est de la conduite c'est un peu spécial la première fois et, quand on sait qu'il y 4x1/2h de pratique seulement, on se doit d' être efficace.

    Le 1er Novembre dernier: obtention du permis côtier.....et maintenant récupération active! R

    ...Notre futur proche!

     


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  •  La 4e édition de la Journée polynésienne de la Tortue Marine s'est déroulée il y a quelques jours. Ce Centre de soins, basé à l’hôtel "Le Méridien", recueille les tortues marines blessées, saisies ou en danger, pour les soigner et les relâcher ensuite dans l’océan. S’inscrivant dans le cadre de la Journée de l’environnement, cette Journée polynésienne de la tortue, soutenue par la Diren (Direction de l’Environnement de la Polynésie française) a pour but de sensibiliser les enfants au respect de la tortue et plus largement, au respect de l’environnement. R

    tortue

     

     

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "gecko lezard"

    Petite échappée, le temps pour écrire quelques mots et vous plonger dans l'atmosphère chaude de nos jours heureux à Bora. Moustiques, guêpes, fourmis, geckos et blattes nous accompagnent depuis 3 mois maintenant et l'acclimatation se fait doucement! Certains on des souris, nous non! Pour vivre sous les tropiques il faut aimer transpirer à ne rien faire, de ce fait accepter que sa peau  soit moite et dégage une odeur  "particulière". Heureusement pour nous on sent naturellement le monoï, c'est donc un phénomène auquel nous échappons!

    Bien sûr, l'eau est l'élément incontournable auquel il est essentiel d'adhérer. Le lagon de Bora est, paraît il, le plus beau de la Polynésie et il vrai qu'on s'y laisse vite prendre! Les variations de bleu sont stupéfiantes et la magie opère régulièrement.

    Pour vivre à Bora il faut, sans compromis,  accepter d'entendre (en continu et partout) toutes les chansons en version zouk local "tendance Didier Barbelivien". Au début c'est sympathique, puis finalement vite suffisant!  Alors, pendant les vacances on s'est acheté une Bose  pour faire, nous aussi, vibrer nos mûrs au son des rythmes qu'on aime!

    La grande nouvelle des derniers jours qui nous remplie de joie Yann et moi: Le cross est une vraie institution en Polynésie et tous les enfants y participent, sans exception, chaque année. Titouan et Noé, qui ont respectivement terminé 4ème et 1er de leur catégorie, sont sélectionnés pour participer au cross de l'île qui de se déroulera jeudi 30 novembre prochain. Bravo mes chéris!

    Noé au top du podium!

     

     


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  • Vous avez tous appris la fable de Jean de la Fontaine, "le corbeau et le renard", quand vous étiez enfant. Titouan qui doit l'apprendre en tahitien vous en récite un extrait, en lien ci contre.

    On vous laisse apprécier la performance!

    https://drive.google.com/open?id=0BwzcIIDE09yBcF9KcjhDUWRfQTg

    Te 'ôrepa e te reinata

    Te tape'a ra te 'ôrepa i te ho'ê pata pâ'ari i ni'a i to na vaha.
    Te hi'o noa ra te reinata i te 'ôrepa i ni'a i te ho'ê tumu râ'au.
    Ua tahe te huare o te reinata no to na hina'aro e 'amu
    i terâ pata pâ'ari.

    Te na 'ô ra te reinata i te 'ôrepa "Mea nehenehe mau 'oe i teie mahana,
    E'ere teie i te ha'avare o ta 'u e parau atu ra mai te mea, mea ti'a te nehenehe o to 'oe huruhuru
    e te 'una'una o to 'oe 'aero e riro ia 'oe ei manu ari'i no teie fenua.

     


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