• Santé et environnement

                   Résultat de recherche d'images pour "PHOTOS FILARIOSE"        https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRy_nf8odxI2OV83VaXt39VoWObQxN294iwq1Y25x2Z96VpKS8jJARésultat de recherche d'images pour "LOGO gros bobos"  

    Bobos, égratignures ou écorchures…ces blessures cicatrisent généralement toutes seules au bout de quelques jours, mais mal soignées, ici, elles peuvent rapidement faire l’objet de complications. Comment faire pour écarter tout risque d’infection ? C’est à cette question que nous sommes confrontés depuis notre arrivée en Polynésie.

    Rappelons que près du quart de toutes les maladies dans le monde sont causées par des expositions environnementales. Les 4 principales maladies influencées par un environnement de mauvaise qualité sont : les diarrhées, provoquées essentiellement par de l’eau insalubre ou de mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène ; les infections des voies respiratoires, principalement causées par la pollution de l’air ; différentes formes de lésions involontaires liées à l’environnement ; le paludisme (qui n’existe pas en Polynésie) et autres infections à transmission vectorielle. Les principales pathologies liées à l’environnement en Polynésie française sont liées soit à la qualité de l’eau de consommation ou eaux d’écoulement (diarrhées, amibiase...) avec une transmission de germes environnementaux ou communautaires (streptocoques en particulier, à l’origine de nombreux cas de Rhumatismes Articulaires Aigus) favorisée par l’habitat confiné et la promiscuité,  soit aux moustiques vecteurs de la dengue, d’autres arboviroses et de la filariose. Par ailleurs, le milieu marin est à l’origine de nombreuses nuisances et intoxications, telles que blessures, envenimations, noyades et surtout ciguatéra.

    Les blessures de coraux sont très fréquentes. Les capsules en contact avec la peau s'y accrochent  et libèrent leur venin, provoquant alors brûlures, démangeaisons, rougeurs ou encore formation de petites vésicules.

    Le poisson-pierre, présent en Polynésie se confond dans les coraux et s’enfouit dans le sable. Le lieu de blessure le plus fréquent sera donc au pied. Ces piqûres touchent souvent les pêcheurs mais aussi les touristes et autres baigneurs. Il est doté de 13 épines dorsales venimeuses.  Ce venin qui a des propriétés antigéniques mais aussi myotoxiques, vasodilatatrices, et neurotoxiques, reste actif 48 heures après le décès du poisson. 

      LA LEPTOSPIROSE

    L’incidence annuelle de la leptospirose reste très élevée, entre 20 et 80 cas confirmés pour 100 000 habitants par an selon les îles (incidence maximale notée à Raiatea et Tahaa), et probablement beaucoup plus de cas non déclarés. En Polynésie française, cette pathologie se caractérise par la multiplicité des réservoirs animaux. Le contact avec des eaux souillées est le facteur de risque principal.

       LA DENGUE
    Le virus de la dengue continue à provoquer des épidémies régulières, avec alternance des sérotypes. Depuis 2006,
    3 épidémies se sont développées. La maladie est à l’origine de milliers de cas à chaque épidémie, entraînant une forte morbidité aux conséquences économiques élevées et pouvant occasionner des formes sévères allant parfois jusqu'au décès. La dengue circule en Polynésie française de manière permanente tout au long de l’année selon un mode  de transmission endémo-épidémique. 
     
    LA FILARIOSE
    La filariose est due à un parasite mais est également transmise par des moustiques. En 1950, de 30 à 50% de la population était parasitée, avec une incidence de 10% de l’éléphantiasis.
    Depuis 1957, avec le début des distributions de masse de médicament, le taux de prévalence parasitaire a régulièrement
    régressé. L’arrêt des campagnes a provoqué une remontée dans les années 1990 et a nécessité la reprise d’un programme de prévention. Une nouvelle série de distribution par administration supervisée  a débutée en 2010.
     
     LA LUTTE ANTIVECTORIELLE
    Face à ces maladies à transmission vectorielle, les programmes de prévention et de lutte anti-vectorielle tentent de s’amplifier et de s’adapter. Une stratégie de lutte anti-vectorielle s’inscrivant dans un plan de lutte global est en cours.  Des stratégies de lutte innovantes, reposant en particulier sur les techniques d’insecte stérile font déjà l’objet de recherche  et devraient être déployées dans le futur.
     
     
          LA CIGUATÉRA
    La ciguatéra est ancienne mais toujours très présente en Polynésie. Il s’agit d’une intoxication alimentaire grave due à
    la consommation de poissons ayant accumulé la microalgue toxique. L’incidence annuelle était aux alentours de 800 cas jusqu’en 2009. Elle semble rencontrer depuis un déclin progressif, mais peut-être plus du à l’essoufflement du réseau de surveillance qu’à une régression de la ciguatéra. D’autre part, les chiffres restent sous-estimés, une partie de la population ne déclarant pas la maladie ni ne consultant en cas d’intoxication peu sévère. Les Australes ont toujours l’incidence la plus élevée mais plusieurs atolls
    des Tuamotu présentent également une situation sanitaire préoccupante depuis plus de 6 années consécutives.
     
    BLESSURES PAR ANIMAUX
    La prolifération des chiens en liberté en Polynésie française entraîne une nuisance importante et des blessures parfois graves. Aucun décès n’est heureusement enregistré, et la rage n’est pas présente sur le territoire. 
     
    LES MALADIES LIÉES À L’AIR- AFFECTIONS DES VOIES RESPIRATOIRES
    Les polluants et particules extérieurs sont responsables de trois pathologies : l’asthme, les Bronchites Chroniques Obstructives(BCO) et les cancers. La prévalence de l’asthme est élevée en Polynésie française, comme dans d’autres pays du Pacifique. En 2000, une enquête chez les adolescents retrouvait 20 % d’asthmatiques et 30 % ayant des antécédents. La fréquence de l’asthme actif était
    plus importante aux Australes et aux Tuamotu qu’aux îles Sous-Le-vent. Les aéroallergènes les plus fréquemment incriminés
    sont les acariens et les blattes.
     
     
    LES FURONCLES
    Le furoncle est une infection, causée par une bactérie, se développant autour d’un poil.

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :